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LE REGARD DU REGARDEUR REGARDÉ

Affecter des situations de conformation par l’intermédiaire d’une optique et de l’observation pour introduire de l’emphase sur la caméra, permet à l’authenticité et naturalité des faits captés, d’avoir le bon registre.

Ce type de prévision peut être diegetisé, car se dirigent vers le spectateur non de manière uniquement représentative, mais plutôt en forme de concept, ce qui résulte est plus extensif et absolu ; le « cinétiquement public » réussit une projection bien plus large, comme s’il prenait le monde entier pour témoin.

Souvent dans les films de Godard, un simple mouvement de caméra suffit pour repositionner le spectateur non pas comme le centre de l’observation, mais comme s’il était lui même celui qui observait le spectacle.

Être spectateur n’est pas une condition passive que doive être surpassé, mais une disposition naturelle par laquelle nous apprenons, enseignons et agissons, en sachant à tout moment ce qui nous lié en tant que spectateurs: ce qui est vu, ce que l’on dit, vois et rêve.

Ainsi il n’y a pas des formes meilleures que d’autres, mais il y a des points de vue privilégiés ou en « dynamique interactive », objectives ou liées à d’autres choses.

En tout endroit, se trouvent des « dynamiques étendues », des croisements des nœuds qui permettent par l’observation dynamique, l’apprentissage de quelque chose de nouveau.

Si jamais nous réussissons à dépasser pertinemment la distance radicale, la répartition des rôles ou à éliminer les frontières les plus simples, on réussirait à percevoir des nouvelles formes de prolongation ou d’enrichissement de la connaissance, du savoir et de l’esprit, en multiplicités actives et illimitées…

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